Etiqueter les jeunes avec des diagnostics de santé mentale bidons.

Vous allez aimer.

J'ai toujours pensé ça, personnellement.

https://www.youtube.com/watch?v=Wv49RFo1ckQ&feature=player_embedded

très bonne pub !!

Il faudrais la difuser dans les écoles !! A ce que j'entend, beaucoup trop de professeurs suggèrent des diagnostics ici et la forcant ainsi les parents a chercher un bobo.

Excellente pub!

Aujourd'hui, j'écoutais une reportage à la radio au sujet du décrochage. L'expert disait que les gens pensent que les raisons qui poussent le jeune à décrocher viennent de lui (manque de motivation, problèmes familiaux). Selon cet expert, c'est plutôt la façon dont l'école est faite (son rythme) qui amène le jeune au décrochage.

Je trouve que ça rejoint bien le message publicitaire. Si la société n'accepte que les enfants dociles et soumis aux milles et unes consignes, il leur faut trouver une explication(et une médication...) pour tasser les autres dans le coin.

Ceci dit, il existe des troubles réels d'apprentissage. Cependant, je me questionne à savoir pour qui le diagnostic est le plus profitable...

J'ai adoré!
Toutefois, je crois qu'il existe certains enfants qui ont effectivement des problématiques et que ces enfants méritent d'être aidés.
Ils ne sont certainement pas aussi nombreux que ceux qui sont étiquetés actuellement.

Quand on trouve la vie avec notre fils difficile (leader, actif, activiste, réactif, intelligent), il nous fait toujours du bien de nous rappeler que ces qualités, accolées à un adulte, font qu'il ira loin dans la vie.
Regardons d'abord derrière les étiquettes!

Quelle belle pub! J'adore! Je diffuse!

Il y a 2 choses, si le milieu est adapté à l'individu, alors on pourra vivre avec cet être humain, trouble ou pas. Si on s'attends de l'individu qu'il se moule au milieu, alors il va falloir des diagnostics, des médicaments, des thérapies...

Bien sûr, il existe de réels problèmes, mais dans un milieu sain, c'est très faible et c'est plus facile à repérer.

Lorsque j'étais en Afrique, j'ai rencontré quelques grands sages qui affirmaient que chaque société crée ses problématiques de santé mentale selon ses traditions, sa culture, sa structure. Cela ne veut pas dire que le désordre mental n'existe pas, mais plutôt que c'est la société qui décide si cela devient une problématique. Pas fou pantoute! Tout cas, au Qc, un enfant trop actif, c'est un réel problème. Pas surprenant qu'il y ait autant d'obésité.

Maman Nangaï, ce que tu décris rappelle l'antipsychipatrie, ou le mot qui veut que le désordre mental soit la dernière tentative d'un esprit sain d'être lui-même dans un monde fou.

(Parlant de monde fou, j'ai pas oublié ce que je t'avais dit au sujet d'un post sur le travail des enfants... Je vais le faire.)

Ce sujet me touche parce que j'ai quelqu'un de très proche de moi qui reçoit un suivi psychiatrique depuis l'adolescence. Récemment elle a reçu un nouveau "diagnostique": en fait elle n'a rien, juste certaines caractéristiques d'un trouble de la personnalité qui ont fait en sorte qu'elle ait un peu de mal à fonctionner normalement. Si ça peut vous rassurer, il existe dans ce monde d'excellents psychiatres, qui ne sont pas pro-étiquette ni pro-médicalisation, j'en ai rencontré un cette semaine et ça m'a réconciliée avec la discipline.

C'est certain qu'il y a de bons psychiatres et pédopsychiatres , c'est comme dans tous les domaines J'ai travaillé en collaboration avec certains lorsque j'étais dans le domaine de l'intervention et certains étaient hyper ouverts. Ce n'est pas tant les pédo ou les psy qui me faisaient capoter que le personnel scolaire qui à mes yeux était tellement trop rapide sur la gachette pour étiquetter les jeunes "dérangeants" et les inciter à voir un médecin.

Ça n'enlève rien à la valeur de la vidéo, mais semblerait-il que c'est une (très belle) pub de l'Église de scientologie.

http://urbania.ca/blog/1950/mefiez-vous-de-l-eglise-de-scientologie

Ceci dit, l'article que j'ai mis en lien est très mauvais. Même la grosse méchante église de scientologie peut avoir raison des fois sur certains points, non?

Oui j'ai vu passer l'article et j'ai trouvé ça pas mal naze, pas du tout objectif d'un point de vue journalistique dans le sens où si la mère de la fille qui publie n'était pas dans le milieu, Urbania n'aurait jamais entendu parler de cette pub?
Bref j'aime pas les étiquettes non plus, en même temps si un enfant à par exemple le syndrome de la tourette, surement que ça doit faire du bien de mettre un mot sur son mal non? Bref il y a "trouble psy et trouble psy"

Ce n'est le terme ou la maladie qui est problématique. C'est l'interprétation qu'en feront les gens qui interviendront auprès de cet enfant toute sa vie.