Allaitement et grossesse

Nous voulions des enfants assez rapprochés dans le temps. Mais je lis plusieurs temoignages de personnes qui ont cessées d'allaiter par manque de lait ou changement du gout du lait qui a fait que le bebe refusait le sein. Mila a presque 3 mois, et avant au moins 18 mois, je me sentirais tres mal de faire diminuer ma production de lait. Vers 2 ans, je me dis que meme si c'est tres desolant (j'ai lu le post de Tchin, et ca m'a rendu triste pour sa puce), il est possible d'expliquer a l'enfant pourquoi il y a moins de lait/plus de lait, et que ca va revenir, de plus a cet age, ils peuvent manger et boire autre chose.

Mais il me semble qu'il y a quand meme plusieurs personnes ici qui font ou ont fait un allaitement en tandem, et parfois avec des enfants assez rapprochés en age. Avez vous eu des problemes avec votre allaitement pendant la grossesse? Est-ce que ca serait pour vous une raison d'attendre avant d'avoir un autre enfant?

Vraiment, la derniere chose que je voudrais faire c'est de devoir utiliser du Lait Artificiel car il me manque du lait pour nourrir ma fille.

Problèmes d'allaitement en grossesse...

Plus de lait pendant environ 13 semaines (panne vraiment sèche).

Ensuite, retour du lait, goutte à goutte, mais toujours cette impression de tétée à vide, vraiment, vraiment désagréable.

Douleur lors de l'allaitement. Frustration pour l'enfant (même si refoulée, comme ma grande fille Lily qui n'a jamais chialé sur la (non) quantité ou le goût du lait. Qui n'a jamais chialé par ce que j'avais soudainement mal et que je réduisais la longueur des tétées.

Impossible de faire une longue tétée.

Agacement lors des tétées, que je contrôle de peine et de misère. (je compte dans ma tête, je chante des chansons, j'essaie de penser à autre chose).

La plupart des sevrages qui surviennent pendant la grossesse sont initiés par la mère et ce n'est pas tout le monde qui vit une expérience extraordinaire en tandem.

Ici, plus jamais je ne ferai vivre ça volontairement à un enfant, ce qui va vouloir dire un écart d'au moins 4-5 ans pour le prochain enfant.

Et pour ma part, ce n'est pas seulement l'allaitement qui penche dans la balance pour la question d'espacement des naissances.

Moi, il y avait diminution de lait vers 10 semaines et je pense que la peine sèche est arrivée vers 16 semaines et c'est revenu 4 semaines (jour pour jour) avant l'accouchement. Ça augmentait énormément la longueur des tétées mais comme iln'y avait pas de douleur ni d'irritation, ça faisait juste me fatiguer (à la limite m'épuiser mais seulement lors de la dernière grossesse).

Je n'avais pas pensé à ma production lorsque je suis tombée enceinte pour la 2e fois mais Grand garçon fort avait 9 mois et mangeait déjà presque de tout comme nous, il s'est alors mis à manger plus et boire plus de lait de vache (il n'a jamais connu de formule).

Quand j'ai été enceinte pour la 3e fois, j'ai vraiment eu une panne sèche mais ça ne semblait pas déranger les gars, par contre les périodes d'endormissement s'éternisaient... Mais encore, pas de douleurs, pas d'inconfort.

À 4 ans, 2 1/2 ans et 1/2 an, il y a vraiment très peu de rivalité entre les garçons et énormément d'entraide et d'empathie, ils jouent aussi beaucoup ensemble.

Je ne regrette vraiment pas d'avoir eu les garçons si rapprochés, je crois que ça comporte vraiment plus d'avantages que d'inconvénients. Ça fait déjà plusieurs mois que mes hormones ont le goût d'avoir un autre enfant (une fille, peut-être) mais le papa met un petit "HOLLA".

Ici j'ai arrêté d'allaité bébé no 1 à 16 mois parceque j'avais extrêmement mal au sein dû à la grossesse, bébé no 2 a été sevré vers 24 mois pcq je n'avais plus de lait j'étais alors enceinte de 6 mois... alors c est certain que si ton allaitement tiens a coeur tu dois y penser... bonne chance!

Je suis tombée enceinte alors que fiston avait 16 mois. J'ai eu un peu de lait pendant toute ma grossesse (je l'entendais avaler de temps en temps) et la production a diminué graduellement alors j'ai l'impression qu'il ne s'en est pas trop aperçu. Par contre, il avait meilleur appétit que maintenant, alors que le lait est très abondant!

Les tétées n'ont pas toujours été agréables enceinte, j'ai eu des douleurs surtout vers la fin de la grossesse, j'ai dû diminuer la durée des tétées et leur fréquence pour trouver un rythme qui nous convenait à nous deux. Ça demande de la persévérance de mener un allaitement à terme (sevrage naturel pour moi) et j'espère qu'on s'y rende car j'ai parfois des phases où je suis tannée d'allaiter mon fils. L'allaitement en tandem est pour nous globalement une expérience positive (avec des hauts et des bas), je dirais que les choses viennent de se placer et bébé 2 a maintenant 4 mois.

Pour moi, l'allaitement est un facteur à considérer pour l'espacement des naissances, par exemple je ne voudrais pas tomber enceinte alors que ma fille a moins d'un an car je suis presque certaine que je devrais lui donner de la formule, ce que je veux éviter.

Je remonte un vieux post parce que c'est maintenant la réalité que je vis et j'ai envie d'en discuter avec celles qui ont de l'expérience.

Dans notre cas, l'allaitement a espacé naturellement les grossesses de 2,5 ans car c'est le temps que ça a pris avant mon retour de couche.

J'ai toujours pensé que j'initierais moi-même le sevrage quand je jugerais le moment opportun. Cependant, je crois être une mère attentive aux besoins de ma fille, et je trouve qu'elle n'est pas encore prête, à presque trois ans. Je n'avais pas particulièrement envie d'allaiter durant la grossesse et encore moins en tandem, mais j'ai décidé de lâcher prise là-dessus. Après tout, c'est ma décision d'avoir un autre enfant maintenant, et je ne veux pas que ma fille paie pour.

Ma première crainte, c'était d'avoir trop mal aux seins, parce que durant ma première grossesse j'avais les seins hyper sensibles, alors je me disais que je ne pourrais jamais allaiter en même temps, que ça serait horrible. Première surprise, mes seins sont beaucoup moins sensibles que je ne l'aurais cru. Probablement qu'ils se sont endurcis, et comme j'allaite encore, ils doivent moins avoir besoin de se "préparer" pour le prochain bébé.

Pour ce qui est de téter à vide, ça fait longtemps que ma production a baissé, parce que ma fille aime bien tétouiller, et depuis longtemps je sais qu'elle ne tète pas tant pour se nourrir que pour se réconforter. Pour le moment je ne trouve pas ça trop désagréable.

Ce qui arrive et que je n'avais pas prévu, c'est à quel point la grossesse m'affecte psychologiquement. Souvent je suis juste tannée ou agacée, j'ai envie de me reposer, d'être dans ma bulle, et j'ai l'impulsion forte de repousser ma fille. Elle commence à le sentir et ça a un peu affecté notre relation dans les derniers jours. Après discussion avec mon chum, et réflexion de ma part, j'ai décidé de faire des efforts pour prendre sur moi comme on dit, et essayer de faire des tétées un moment de connexion avec elle. Mon chum est très présent et il me donne un break tant qu'il peut, d'ailleurs ma fille est très proche de lui. Je vais donc pouvoir prendre des moments dans la journée pour me ressourcer, et quand je suis avec elle je me rendrai plus disponible.

Je suis tombée enceinte de mon 2e alors que mon 1er avait 12 mois, vers la fin du premier trimestre il se fâchait après le sein car je n'avais plus de lait et il s'essayait aux 10-15 minutes, alors je l'ai passé au lait de vache et plus de bébé grognon (et 0 engorgement), mais j'ai réaliser 3 mois plus tard qu'il est allergique au lait de vache et il est passer au lait de chèvre.

Guenièvre, ces sentiments de répulsion envers ta fille au sein sont très normaux, même s'ils sont extrêmement déstabilisant. Je l'ai pas vécu en tant que tel, j'ai plus vécu de l'agacement exrême je dirais, mais je connais plusieurs mères qui l'ont vécu.

Je n'ai jamais regretté d'avoir poursuivi l'aventure, malgré toutes les difficultés émotionnelles que j'ai pu vivre. Je constate qu'à 3 ans et demie, Lily en a encore beaucoup besoin. Je ne sais pas si ça a un rapport, mais elle a toujours très bien accepté sa soeur. J'ai commencé à lui parler qu'elle aurait à partager le sein vers la fin de ma grossesse, en lui disant que les petits bébés ne boivent que du lait, qu'ils ne peuvent manger, etc. Et elle disait: lui va être pour moi et lui, pour le bébé.

L'AQ4P a le livre "Adventures in tandem nursing" si jamais ça t'intéresse.

"Adventures in Tandem Nursing" est devenue ma bible lorsque je suis tombée enceinte pour la 2e fois et on voit des témoignages de toutes sortes dont l'irritabilité envers l'ainé. Moi aussi je te le recommende.

Lorsque j'étais irritée ou que je n'avais pas de réflexe d'éjection avec les plus grands parce que le plus petit gazouilait et que je ne pouvais l'allaiter, je faisais alors des exercices de relaxation d'hypno-vie.

Les inconforts reliés à la grossesse varient beaucoup d'une grossesse à l'autre, tu peux n'avoir aucune douleur aux seins.

À l'âge de ta fille, elle peut comprendre que tu es fatiguée et peut attendre un moment plus opportun pour connecter avec toi. Tu peux aussi installer certaines limintes comme un décompte, une minuterie... Quand je suis fatigée, je demande aux plus vieux de ne boire que 5 minutes et je fais un décompte. Ma soeur compte 20 secondes par sein ou bien le temps d'une chanson qu'elle chante. Parfois, je fais jouer une musique de bébé et j'avertis les garçons qu'aujourd'hui on a 1 fois ou 2 fois la musique.

Bonne chance,

Je me souviens à ma 2e grossesse d'avoir vécu un sentiment très vif de répulsion et que ça m'a déstabilisée vraiment beaucoup.
J'ai sevré pour cette raison. J'ai vécu des sentiments très contradictoires lors de l'arrivée de mon 2e bb, y compris une grande culpabilité envers mon aînée. Je sais que ce sentiment est normal, mais je crois que je me serais moins sentie coupable envers elle si au moins je ne l'avais pas sevrée en plus. Elle n'avait pas eu une grosse réaction ni à son sevrage ni à l'arrivée du bébé. Mais c'est en-dedans de moi que ça se passait.
Encore aujourd'hui, j'ai une crotte sur le coeur de cette décision.
On veut mettre Bébé4 en route prochainement et je compte bien être plus persévérante cette fois-ci.