Allaitement prolongé et maladie

Mon garçon de 3 ans fait une pneumonie depuis samedi (mais va beaucoup mieux maintenant avec les antibiotiques heureusement).

Il a beaucoup demandé le sein pendant la période où il était très malade et faisait vraiment pitié à voir.

Une des fois, il me dit "Ça fait du bien de boire ton lait, maman".

Pleins de pensées a ton petit malade! Ma puce n'a que 11 mois, n'a jamais vraiment été malade, mais a plusieurs plusieurs reprises je me suis dit que je ne savais pas ce que j'aurais fait si je n'avais pas mon sein pour la réconforter, pour la nourrir.

Une pensée pour ton coco ... et oui c'est vrai ... les miens redevenaient des "presqu'exclusivement allaité" lors de maladies ...

C'est mignon comme mot d'enfant!

Pour lui, c'est nourrissant, réconfortant, hydratant, relaxant... Avec une pneumonie, c'est douloureux et ça peut provoquer des spasmes alors c'est sur que ça ne peut que lui faire du bien!!

Tellement le fun ces petites phrases-là!

Ouf! Ça fait du bien! Après le blogue de l'autre.... Ce qui me fait de la peine c'est que tous les préjugés derrière l'allaitement de bambins font en sorte que tant de bébés ne connaîtront cela... ni de mamans. On ne parlera jamais assez de comment même si c'est pas toujours le fun c'est également gratifiant d'allaiter un enfant qui peut nous parler de ce que veut dire la tétée pour lui....

Une petite réflexion après vous avoir lues :

Si tout ceux qui ont des préjugés contre l'allaitement prolongé venaient vous lire, je suis sure que plusieurs changeraient d'idée !

Ah, merci Aniprek! C'est le fun entendre ça!

Mes 2 grands garçons (3 ans et des poussières et bientôt 5 ans), quand ils ne filent pas, ils sont plus téteux (je veux dire qu'ils demandent plus à téter... quoiqu'à y repenser, ils sont aussi plus téteux!!).

Ce qui me touche, quand j'allaite mon plus vieux, c'est qu'il peut comprendre mes besoins à moi aussi. Si je suis malade ou fatiguée, je lui explique et il accepte de ne pas allaiter pour une soirée ou 2 soirées de suite. Mais au-delà de 2 soirs consécutifs, si je lui demande de ne pas prendre de lait, je deviens la maman méchante qui ne veut JAMAIS lui donner de lait à lui et que j'en donne TOUJOURS à ses petits frères. Alors, je passe par-dessus ma fatigue et lui offre le sein un peu à contre-coeur. C'est là que mon coeur de maman fond sous la surprise: quand il a fini, il se détache vivement du sein, fait un vol-plané pour aller au pied du lit (les 2 plus vieux dorment pieds-à-pieds dans le même lit) puis il lance de sa petite voie musicale : "Merci maman pour ton lait-lait!". C'est comme un anacronisme d'allaitement, comme si, dans ma tête, la vivacité de corps et d'esprit va drôlement avec l'allaitement mais les garçons ont tellement l'air d'en avoir besoin. C'est quand on leur refuse le sein qu'on s'apperçoit à quel point c'est un besoin intense, vif, imminent pour eux. D'autres fois, si je décides de répondre à leur besoin, je me rends compte que leur besoin de téter est parfois très long et parfois très court (une mini-collation éclair).

Voilà pour mon petit témoignage d'allaitement prolongé.

mamantandem a écrit:C'est quand on leur refuse le sein qu'on s'apperçoit à quel point c'est un besoin intense, vif, imminent pour eux.

Tellement!