Allaitement de nuit (bambin)

Caroline: merci de la précision

Tchincha: je n'aime pas trop qu'on me dise que c'est n'importe quoi ce que je dis. C'est gratuit et ça manque de précision comme commentaire.

Je n'ai à aucun moment encouragé le sevrage forcé, seulement le sevrage harmonieux, ça ne renie pas les besoins des bébés.

Le sevrage peut être violent, mais il peut être doux aussi.

Ce que je voulais dire, c'est qu'à mes yeux, quand un sevrage moins harmonieux a été fait, le fait de traîner un sentiment de culpabilité et/ou une colère envers soi peut entraîner des émotions semblables chez nos enfants. Pour moi, s'excuser, se pardonner pour mieux revenir à ce qui est là, au moment présent, facilite la gestion émotionnelle pour la suite des choses.

J'ai quand même précisé pourquoi je trouvais que c'était n'importe quoi.

Que le sevrage soit violent ou doux, il renie dans tous les cas les besoins du bébé/bambin. Nier cela est très malhonnête.

Oui, s'excuser, la moindre des choses.

Élisa, c'est ta perception des choses, moi, je ne crois pas que ce soit aussi simple. Il y a une foule d'émotions qui interagissent entre eux, autant du côté du bébé que du parent.

Elisa, moi non plus je ne pense pas que ce soit dans tous les cas violent. Prends l'exemple que Marianne a posté, c'est selon moi un sevrage tout en douceur qui ne fera pas de "ravages subtiles" comme tu dis.

Élisa,
Donc un bambin qui se réveille et que si plutôt que de lui redonner instantannément le sein, on le berce, le caresse, lui parle, qu'il a l'air bien, pas de pleurs et se rendort doucement c'est d'entourlouper son enfant ça??

Tchintcha a écrit:J'ai quand même précisé pourquoi je trouvais que c'était n'importe quoi.

Que le sevrage soit violent ou doux, il renie dans tous les cas les besoins du bébé/bambin. Nier cela est très malhonnête.

Même si les opinions des autres ne correspondent pas aux miennes, je m'efforce de ne pas les dévaloriser, et je m'attends à la même chose pour un échange constructif... Dans le cas contraire, mon intérêt pour la discussion s'arrête là.

Je renie ta citation et je ne me sens pas malhonnête... Parfois, on croit savoir ce que pense un bambin, mais on a pas toujours raison.

Bien Cynthia, je vois mal comment on peut imposer une réaction chez quelqu'un d'autre. Un homme traite sa femme de salope, on se doute que c'est pas cool, on se ressemble entre être humain. Mais la réaction peut être très différente selon le vécue de la femme! Mais c'est somme toute impossible d'imposer à quelqu'un une réaction intérieur, ça ne nous appartient pas, le dedans des autres

Dans ce cas c'est quoi un sevrage naturel? Parce que même sevré la nuit ça se réveille un enfant, pipi, mauvais rêve, chaud, froid...etc.
Donc c'est quoi un sevrage naturel, c'est quand l'enfant nous dit "non maman je ne veux pas de lait?"

Parce que sincèrement j'avais l'impression que l'exemple de Marianne avec sa fille était en douceur et naturel.

Un sevrage naturel vient entièrement de l'enfant, donc, on ne lui a jamais refusé et il l'a abandonné par lui-même.

(Jamais refusé, ça n'inclus pas un "non attends" dans une file à l'épicerie à notre enfant de 4 ans)

J'ai sevré mes enfants sur un an environ. Je crois qu'on peut dire que c'était en douceur. Mais c'était sevrer pareil! C'est moi qui leur a imposé, ça ne venait pas d'elles.

Ok mais si ton bambin se reveille la nuit pour peu importe la raison et que pour le rendormir tu les berces. Tu ne lui as pas refusé le sein mais tu ne lui as pas offert non plus et il se rendort.
Un bambin est en mesure de demander le sein clairement s'il le veut non?
Alors c'est quoi le sevrage n'est naturel que si le sein est offert à tout coup?
Il faut supposer que même si le bambin ne demande pas il le voulait quand même donc en ne lui offrant pas on ne respecte pas son véritable besoin?

Bien là, faut utiliser sa logique, j'veux dire, s'il ne le demande pas du tout, c'est évident que c'est pas refusé... On peut pas refuser quelque chose qui n'est pas demandé. Quand j'ai sevrer mes filles la nuit, elles ne demandaient pas le sein expressément, mais je savais que c'est ce qu'elles voulaient quand même. Dans ma tête, c'est sevrer, parce que je connaissais ce qu'elles me demandaient et que je répondais d'une autre façon.

J'ai fait toute une démarche émotionnelle avec Benjamin afin de comprendre son besoin d'être rassuré, ses peurs, et d'agir à la source... J'ai beaucoup travaillé sur moi. Ça me blesse que des gens qui ne m'ont jamais rencontré et qui ne me connaissent pas laissent sous-entendre que je renie les besoins de mon bambin, que je suis malhonnête ou que je manipule mes enfants.

Aouch!

C'est dommage, j'ai perdu mon beau message.
Je vais faire ça court, alors.
Je me questionne sur la notion de violence au cours d'un sevrage. J'en ai sevré 2 sur 3 en douceur et bien que je peux qualifier mon geste d'égoiste, basé sur mes besoins et non ceux de l'enfant, injustifié, je ne peux pas le qualifier de violent. Mes enfants n'ont pas réagi lors du processus qui n'a pas été brusque. Pas de changement d'attitude ou de comportement, pas de colère, de demande, de tristesse ou autre. Pas de changement, point. Si jamais j'avais eu l'impression de les violenter, j'aurais repris l'allaitement net fret sec.
Par contre, ma 3e, si je voulais la sevrer maintenant - et je n'en ai nullement l'intention- ça serait violent pour elle, oui.
Le tempérament de l'enfant, sa satisfaction à voir ses besoins de proximité comblés autrement, son âge, la façon dont c'est fait et le momentum vont surement déterminer si c'est violent ou pas. Je ne crois pas que ça s'applique nécessairement à tous les enfants.
Cela dit je ne remets nullement en question le fait que moi aussi je ne trouve pas que les bambins en ont moins besoin que les bébés, que le fait que le sevrage naturel est ce vers quoi on doit tendre et que le sevrage ne devrait jamais être la première solution - peu importe l'âge.
La petite différence que je vois est toutefois que le bambin accepte une plus grande variété de personnes significatives dans son entourage, ainsi qu'une plus grande variété de satisfaction de ses besoins de proximité et que ses apports nutritionnels sont également plus variés. Ainsi, pour certains, le processus est peut-être induit, mais pas forcément violent.

Je ne sais pas ce que c'est que d'allaiter un bambin mais je croyais que c'était clair que s'il voulait le sein pour se rendormir et que maman leur proposait des caresses et bien qu'il manifestait leur désaccord. Dans ma tête ne pas refuser ne pas offrir et l'enfant fini par délaisser c'est qu'il n'en avait plus tant besoin finalement mais qu'il le prenait par habitude. Mais bon, c'est mon point de vue de non experte en allaitement de bambin.

Ely, je vois pas comment une des forumeuse les plus respectueuse, sensible et a L'ecoute des autres pourrait ne pas être a l'ecoute de ses enfants!

Tu sais Choupette, des fois ma fille vient me voir en me disant: "mamaaaaan, je peux avoir une collation?" Avec un petit air: "on vient d'acheter de la crème glacée, tsé".

Elle ne me le demande pas clairement, mais disons que j'ai compris Et si je lui donne une pomme, elle aussi a compris

Choupette a écrit:Élisa,
Donc un bambin qui se réveille et que si plutôt que de lui redonner instantannément le sein, on le berce, le caresse, lui parle, qu'il a l'air bien, pas de pleurs et se rendort doucement c'est d'entourlouper son enfant ça??

C'est moi qui a dit ça, et oui, c'est entourlouper son enfant.

On a un super arrangement cododo ici, et je ne suis pas du tout fatiguée. Mais ça arrive des fois qu'Élie se réveille et que ça ne me tente pas de donner le sein. Des fois, elle se rendort instantanément, mais sinon, je sors le sein. Je n'ai pas de nuits à scrapper à me lever pour chanter des berceuses ou promener mon bébé pour qu'elle se rendorme.

Le point que je soulevait dans mon commentaire précédent est surtout que c'est à la maman de gérer ça, sur le coup, comme elle le sent. Pas de se dire que : cette nuit, je le rendors de tel ou tel façon, tant qu'il ne pleure pas, parce que je voudrais qu'il cesse/diminue le nombre de tétées nocturnes. Ça sonne comme du Élisabeth Pantley...

Des fois j'aimerais bien que mon chum lise le forum, ces temps-ci c'est lui qui freak sur les réveils de nuit, pas moi!

(d'où l'achat du lit King et le déménagment du lit Queen dans l'autre chambre).
En même temps, quand je ne suis pas là la nuit, c'est lui qui gère le bébé en pleur parce que les tétés sont partis travailler, c'est là que ça me fend le coeur.

Oui, mais j'ai vu ton chum gérer le sommeil de Zozo Ge, et je comprends la petite de s'ennuyer des tétées....

Au fait, tu tombes off quand?

Choupette: merci Je le sais dans mon coeur, mais y faut croire qui a des soirs où ma confiance est plus ébranlable que d'autres! Juste le fait de l'exprimer, ça fait du bien...

Ben moi je dois dire que je pense comme Choupette là-dessus. Je ne sais pas encore jusqu'à quand je vais allaiter, mais je ne pense pas nécessairement attendre que mon fils me dise : je ne veux plus jamais de lait... Je pense que lorsque je vais voir que l'intérêt est moins là, je vais moins lui offrir, mais sans lui refuser s'il le demande... pourquoi je continuerais de lui offrir si ça ne lui manque pas ? (je n'ai jamais vécu de sevrage encore mais disons que pour faire cette réflexion je me base sur ce qui s'est passé pour la suce, même si c'est une mauvaise comparaison!) Je ne vois pas en quoi c'est moins bien d'aider son bambin à se rendormir en le flattant, chantant ou n'importe quoi qui marche... dans ma tête, s'il se rendort facilement c'est qu'il n'avait pas vraiment besoin de téter ! Je ne vois vraiment pas en quoi ce que Marianne a fait est violent envers son bébé... Je pense aussi qu'à un certain âge le bambin a l'habitude de se rendormir en tétant, alors c'est ce qu'il cherche à son réveil, c'est son premier réflexe... mais ça ne veut pas dire que c'est un besoin essentiel.

Haha mpsto va falloir que tu me fasse un compte-rendu d'espionnage, moi je sais pas ce qui se passe quand je suis pas la...
Je tombe off dans 1 semaine. Mais celle-là s'annonce mollo.

Eeee pis t'étais quand, chez nous, la nuit???

ok super, on pourrait se voir en fin de semaine

Ouais, un soir où j'ai été soupé avec ton mec parce que le mien m'avait abandonné....

Mais je ne stoolerai pas ton chum sur le forum, on en rejasera